Sri Aurobindo
Sri
Aurobindo est né à Calcutta le 15 Août 1872. A l'âge de
sept ans, ses parents le conduisent en Angleterre. En 1889,
obtenant une bourse d'étude de lettres classiques, décernée
par la St Paul's School de Londres, il entre à l'Université de
Cambridge.
Il y réussit brillamment ses études, ce qui lui donne la
possibilité d'entrer dans l'administration civile de l'Inde. Il
refuse alors de se présenter au concours d'équitation, ce qui
lui vaut d'être éliminé.
En 1893, il
retourne néanmoins en Inde, et entre dans les services
administratifs de la principauté de Barodâ, poste qui lui avait
été proposé par le Gaëkwar, prince de Barodâ, lors d'une
rencontre en Angleterre.
Tout en conservant ce poste, il devient professeur au Collège de
Barodâ (de français puis d'anglais). ll prend ensuite la
direction par intérim de l'établissement. Durant cette
période, il se perfectionne en sancrit et apprend d'autres
langues indiennes.
1905: Partition du Bengale: il quitte l'année suivante Barodâ pour rejoindre Calcutta en tant que directeur du National College du Bengale.
Il s'engage
activement dans la politique et se fait connaître dans l'Inde
entière par ses éditoriaux dans le journal Bande Mâtaram en
tant que porte-parole du parti nationaliste.
Il prime alors une propagande révolutionnaire visant à
convertir le peuple à l'indépendance en sapant les fondements
du gouvernement britannique. Non-coopération et résistance
passive sont ses armes principales.
En 1908 soupçonné d'être mêlé à une affaire de fabrication
de bombes il est incarcéré à la prison d'Alipore. Ce séjour
en prison durera un an, mais sera le tournant de sa vie.
Il se plonge dans la méditation et le yoga. De sa vie
intérieure et de ses préoccupations spirituelles déboucheront
une philosophie plus large que ses objectifs initiaux. De la
libération de l'Inde, il passe à une philosophie axée sur
l'avenir de l'homme, l'âge nouveau de l'Esprit et l'apparition
d'une espèce nouvelle.
Recherché par la police, il se cache deux mois au comptoir
français de Chandernagor, près de Calcutta avant de s'embarquer
pour Pondichery à bord du Dupleix.
Il y arrive
le 4 Avril 1910 pour rompre avec sa vie passée et s'absorber
dans la pratique du Yoga.
En Août 1920, il décline l'offre à présider le Congrès
National Indien, et refuse de revenir à la vie politique. Il
sort toutefois à deux reprises de cette retraite en 1940 et en
1942, date à laquelle il conseille aux dirigeants du pays
d'accepter l 'offre d'indépendance de Sir Stafford Cripps.
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Sri
Aurobindo disparaît le 5 décembre 1950 à Pondichery après
avoir, à partir de 1926 interrompu tout contact direct avec ses
disciples et n'être plus apparu en public que trois ou quatre
fois par an.
Ces années passées à Pondichery ont été consacrées à la
rédaction de l'Ayra, revue de synthèse philosophique, à une
abondante correspondance avec ses disciples, et à la composition
d'un grand poème épique: "Savitri".
Se retirant
en 1926, Sri Aurobindo confia la responsabilité de l'Ashram à
la Mère: une française, Mirra Alfassa née à Paris, le 21
Février 1878 et arrivée à Pondichery en mars 1914. Après la
disparition de Sri Aurobindo, la Mère poursuivit l'oeuvre
commune jusqu 'au 17 novembre 1973.
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Le 28 février 1968, la Mère fonde la communauté d'Auroville située à quelques kilomètres de Pondichery. Elle réalise ainsi son rêve de voir un endroit dans le monde où tous les êtres de bonne volonté, sincères dans leurs aspirations pourraient vivre librement en citoyens du monde, obéissant à une seule autorité, celle de la vérité Suprême, un lieu de paix, de concorde et d'harmonie.
Aurobindo m'a apporté beaucoup dans ma recherche et j'ai pu constaté par moi-même certaines expériences concernant la descente de la Shakti dans le corps et dans le coeur comme il l'indique dans ses écrits; ce fut pour moi une révélation car j'avais du mal à pratiquer la méditation et le seul fait de me concentrer sur la Shakti me faisait progresser sans complications et sans efforts; but de la méditation.