LES EVANGILES

 

 


 

 

les Évangiles

Les Évangiles selon saint Matthieu et saint Luc relatent la naissance et l’enfance de Jésus. Tous deux font remonter son ascendance à Abraham et à David (Évangile selon saint Matthieu, I, 1-17; Évangile selon saint Luc, III, 23-38).

La naissance de Jésus fut annoncée à Marie par l’intervention divine de l’archange Gabriel. Jésus naquit à Bethléem, où Marie et Joseph, son époux, s’étaient rendus pour se faire recenser. L’annonce de la naissance de Jésus, le Sauveur, fut faite à des bergers qui se rassemblèrent autour de sa crèche. Quarante jours plus tard, Luc mentionne la circoncision et la présentation du fils premier-né au Temple de Jérusalem, accomplies par Joseph et Marie pour satisfaire à la loi hébraïque (II, 21-24). L’Évangile selon saint Matthieu (II, 13-23), quant à lui, raconte leur fuite en Égypte : Hérode le Grand, craignant la venue d’un Sauveur, avait décidé de mettre à mort tous les enfants de moins de deux ans, épisode connu sous le nom de "massacre des innocents".

Les trois Évangiles synoptiques (les trois premiers Évangiles sont appelés synoptiques car ils présentent une vue identique de la vie du Christ) racontent le ministère de Jésus après l’emprisonnement de Jean-Baptiste (ou le Baptiste). Tous trois décrivent son baptême par Jean-Baptiste dans le Jourdain, son retrait dans le désert pendant quarante jours et sa tentation au désert. L’Évangile selon saint Matthieu (IV, 3-9) et l’Évangile selon saint Luc (IV, 3-12) décrivent cette tentation, que certains considèrent comme un moment de préparation rituelle.

Jean-Baptiste et deux de ses disciples, André et certainement Jean, se rallièrent alors à lui et furent bientôt rejoints par Simon-Pierre. Jésus retourna avec eux en Galilée, visita sa maison à Nazareth (Évangile selon saint Luc, IV, 16-30), puis se rendit à Capharnaüm et commença son enseignement, annonçant le Royaume des Cieux et guérissant les malades.

Cet enseignement, qui insistait sur l’amour infini de Dieu pour les faibles et les pauvres, et qui promettait le pardon et la vie éternelle pour les pécheurs, est présenté dans le Sermon sur la montagne et les Béatitudes (V, 3-12). Le fait que Jésus mettait plus l’accent sur la sincérité morale que sur la stricte observance des principes de la loi juive lui attira l’hostilité des pharisiens, qui craignaient que ses leçons ne détournent les gens de la Torah. D’autres juifs redoutaient que les activités de Jésus et de ses disciples n’indisposent les autorités romaines et ne retardent la restauration de la monarchie.

Malgré cette opposition croissante, la popularité de Jésus augmenta. Il continua à répandre sa Parole à travers la Galilée et à dispenser son enseignement à ses disciples. Il se retira ensuite à Béthanie (Évangile selon saint Marc, XI, 11-12), où s’accomplit la résurrection de Lazare (Évangile selon saint Jean, XI, 1-44) et à Éphraïm (Évangile selon saint Jean, XI, 54), deux villages proches de Jérusalem. Mais le moment le plus significatif du ministère public fut la révélation à Simon-Pierre de la filiation divine du Christ (Évangile selon saint Matthieu, XVI, 16; Évangile selon saint Marc, VIII, 29; Évangile selon saint Luc, IX, 20).

Cette révélation, l’annonce de sa mort et de sa résurrection, sont les fondements de l’Église chrétienne.

Les derniers jours

À l’approche de la Pâque, Jésus se rendit à Jérusalem pour la dernière fois. Là, il chassa du Temple les marchands qui, selon une vieille coutume, étaient autorisés à commercer dans la cour extérieure (Évangile selon saint Marc, XI, 15-19), et eut plusieurs confrontations avec les grands prêtres, les scribes, les pharisiens et les sadducéens au sujet de son autorité, du tribut à César et de la résurrection. Il révéla à ses disciples les signes annonciateurs de sa parousie, ou second avènement. De leur côté, les prêtres et les scribes, craignant que les activités de Jésus n’éveillent l’hostilité des Romains contre eux et contre le peuple juif (Évangile selon saint Jean, XI, 48), conspirèrent avec Judas Iscariote, un de ses disciples, pour procéder à l’arrestation et à la mise à mort de Jésus. Lors du repas pascal, la Cène (dernier repas de Jésus avec ses disciples), le Christ annonça sa trahison et sa mort imminente en sacrifice pour les péchés de l’humanité. Il termina le repas par une prière, instituant ainsi l’eucharistie.

Jésus et ses disciples se rendirent ensuite au mont des Oliviers, et Jésus entra dans sa Passion. Selon l’Évangile selon saint Matthieu (XXVI, 30-32) et l’Évangile selon saint Marc (XIV, 26-28), il annonça qu’il ressusciterait d’entre les morts et se retira dans les jardins de Gethsémani pour méditer et prier. C’est là qu’une foule envoyée par les grands prêtres et les anciens, conduite par Judas Iscariote, l’arrêta.

Le jugement et la crucifixion

Selon saint Jean (XVIII, 13-24), Jésus fut conduit devant le conseil du sanhédrin où Caïphe lui demanda de dire s’il était ou non "le Christ, le Fils de Dieu" (Évangile selon saint Matthieu, XXVI, 63). Jésus fut condamné à mort pour blasphème et Ponce Pilate confirma la sentence. Il fut emmené au Golgotha et crucifié. Le soir même, il mourut et fut conduit au tombeau.
Lévangile de Jean rapporte nombre d'incidents relatifs aux mystères; il renferme des notions spirituelles plus élevées que celles des trois autres évangiles.

La Résurrection

Alors que Marie de Magdala et Marie la mère de Jacques (Évangile selon saint Marc, XVI, 1) se rendaient sur la tombe pour embaumer le corps, elles trouvèrent le tombeau vide. L’Évangile selon saint Matthieu (XXVIII, 2) raconte qu’un ange apparut et fit rouler la pierre qui fermait la tombe. À l’intérieur, un jeune homme (Évangile selon saint Marc, XVI, 5) habillé de blanc, leur annonça la Résurrection du Christ. La Résurrection est une des doctrines fondamentales du christianisme : en ressuscitant, Jésus donnait à l’humanité l’espoir d’une vie après la mort dans le Royaume des Cieux.

Tous les Évangiles ajoutent, qu’après sa Résurrection, Jésus incita ses disciples à aller évangéliser le monde entier. Il leur dit : "Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit" (Évangile selon saint Matthieu, XXVIII, 19). Les Actes des Apôtres (I, 2-12) racontent que l’Ascension eut lieu quarante jours après la Résurrection.

Selon les Apocryphes

Les textes regroupés sous l’appellation d’Évangiles apocryphes apportent au personnage de Jésus des éclairages différents, correspondant aux intentions de ceux qui les ont écrits et transmis à la postérité. Ceux qui cherchaient à exalter la ferveur des croyants développèrent un enseignement qui prit la forme d’une collection de scènes édifiantes. Ainsi le Protoévangile de Jacques (IIe siècle), consacré à la vie de Marie, depuis sa conception jusqu’à la naissance de son fils, offre une mise en scène de la noblesse et de la pureté des sentiments de la famille de Jésus. Il en va de même pour l’Histoire de Joseph le charpentier (IVe siècle), dans laquelle la mort de Joseph est l’occasion de représenter la lutte de Jésus contre les puissances du Mal.

Lorsqu’ils étaient destinés à convertir, les apocryphes multipliaient les miracles. Ainsi l’Évangile de Pierre (v. 130) décrit de façon grandiose la sortie de Jésus hors du tombeau. De même, l’Évangile du pseudo-Thomas (v. 400), qui s’adressait aux païens, rapporte comment l’Enfant Jésus faisait s’envoler des oiseaux d’argile, comment il pouvait frapper de cécité ceux qui lui avaient déplu, guérir les blessures, ou ressusciter les morts. Mais on retrouve également dans ce texte, comme dans l’Évangile de Thomas (IIe siècle), des préoccupations plus secrètes, qui les rattachent aux sectes gnostiques.

Selon la théologie chrétienne

La vie et les enseignements de Jésus furent l’objet de nombreuses controverses et interprétations dans l’histoire du christianisme. Au cours des premiers temps de l’Église, il fut nécessaire d’harmoniser les croyances concernant Jésus et son rôle. La nature du Christ devint alors le sujet d’une discipline appelée christologie.

Jésus en Inde

Les Evangiles gardent le silence à ce sujet, l'ésotériste chrétien sait que ces légendes reposent sur la réalité.

Que sont les Evangiles

Les évangiles sont des formulaires d'initiation de quatre écoles ésotériques, par lesquels, les récits et incidents mentionnés dans ceux-ci, doit passer le candidat jusqu'à ce que le Christ soit formé en lui. En effet nous sommes tous des Chrits en devenir et nous passerons un jour par la naissance mystique et par la mort auxquelles font allusions les évangiles.

Le temple Atlantéen des mystères,connu sous le nom de Tabernacle dans le désert, était une école de développement spirituel,et l'on ne sera pas étonné d'apprendre que les quatre évangiles contenant la vie du Christ sont aussi des formulaires d'initiation, révélant un sentier nouveau vers le pouvoir spirituel.

Les Evangiles (selon l'enseignement rosicrucien)

Les Evangiles montrent à l'homme le chemin de la régénération. Un chemin déjà parcouru par une élite que l'on appelle les initiés.
Les Evangiles ne sont pas à proprement parler des récits historiques. Certains événements de la vie du Christ y sont pris pour thème, mais ils sont en réalité des manuels d'initiation. Leur enseignement se rapporte
essentiellement à la construction du corps de l'âme.
Ils débutent par l
'Immaculée conception. Celle-ci doit remplacer la conception dans le péché, afin que des corps sains, propres à la manifestation convenable de l'Esprit, puissent être construits.

Ensuite vient le Baptême, qui est la descente de l'Esprit christique dans l'homme (c'est-à-dire l'avènement de l'Esprit Vital, le deuxième aspect de l'Esprit).
Une longue période d'épreuve et de service commence alors, au cours de laquelle la Personnalité se purifie et se spiritualise.
La diminution des appétits grossiers entraîne un affaiblissement des deux éthers inférieurs, dont l'activité concerne uniquement les fonctions du corps physique.
Les deux éthers supérieurs s'accroissent en conséquence. Ils sont en relation particulière avec le corps du Désir et l'Intellect, et ces deux véhicules les accompagneront lorsqu'ils quitteront le corps physique.
Quand le corps de l'âme est suffisamment formé, la séparation entre les deux éthers inférieurs et les deux éthers supérieurs devient possible. Le candidat à l'initiation a amené la croix du corps physique au
Golgotha.
Il convient de noter soigneusement que dans les Evangiles, bien avant la crucifixion, le Christ demande à ses disciples de prendre leur croix et de le suivre.

On trouve cette injonction dans Matthieu 10-38, Marc 8-34 et Luc 9-23.

La crucifixion a pour effet de libérer le corps de l'âme, encore retenu au corps physique à 5 endroits principaux : les 2 mains, les 2 pieds et la tête.
En "mourant sur la croix", le Christ a abandonné définitivement le corps physique, comme nous le ferons tous un jour. Puis il s'est montré ressuscité dans la gloire du corps de l'âme. Seuls les disciples les plus avancés ont pu voir ce véhicule.
 

Les Initiés des Mystères mineurs ne sont pas entièrement libérés de l'existence matérielle. Ils restent soumis à la loi de réincarnation tant qu'ils n'ont pas liquidé toutes les dettes contractées dans leurs vies précédentes.

Ils peuvent cependant quitter leur corps physique à volonté, en le laissant sur le lit pénétré par les 2 éthers inférieurs (et la partie la plus dense du corps du Désir). Ils lui restent reliés par la corde d'argent.
Le corps de l'âme voyage à une très grande vitesse. Il permet à son possesseur de se rendre en quelques instants n'importe où dans le monde et de prendre connaissance de toute information désirée.
Ce seul pouvoir serait redoutable s'il était détenu par des personnes indignes. Mais les initiés sont des êtres secourables. Ils n'utilisent leurs facultés que pour rendre service.
La nuit, sous la direction des Frères Aînés, ils assistent les âmes du Purgatoire et soignent les malades. Beaucoup de soulagements rapides et de guérisons inexpliquées sont à mettre à leur actif.
Ils s'abstiennent cependant d'intervenir dans la destinée "mûre" des individus.

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Le corps de l'âme est ainsi appelé parce qu'il contient "l'âme", c'est-à-dire l'essence des bonnes actions accomplies dans le corps physique. Comme tous les corps, il a besoin de la force créatrice pour se construire.

Il utilise à cet effet la force sexuelle qui n'est pas dépensée pour les besoins de la reproduction. Il ne peut donc être enfanté que par une personnalité "vierge". Tel est le sens profond de l'Immaculée conception.

La force sexuelle qui n'est pas gaspillée pour le plaisir des sens remonte vers le haut du corps, lorsqu'elle est attirée par des pensées pures. Elle construit et alimente les organes de la perception et de l'expression spirituelle. Elle accélère en particulier le taux vibratoire de deux petites glandes : l'hypophyse et la glande pinéale, produisant ainsi la clairvoyance volontaire. (Ceci va de pair avec l'organisation des centres du corps du Désir dont nous avons déjà parlé.)

Un organe éthérique, en forme de calice, se développe également dans la gorge et dans la tête. Il nous permettra de prononcer dans l'avenir le verbe de vie.

Les deux pôles de la force sexuelle seront alors réunis dans le cerveau, faisant de l'homme une unité créatrice complète, comme le sont toutes les grandes Hiérarchies spirituelles (y compris les Anges).

Ceci est clairement exprimé dans la Bible. Nous lisons par exemple dans l'Evangile de Saint Matthieu, au chapitre 22, verset 30 :

"A la résurrection, en effet, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme les Anges dans le ciel."

Saint Luc nous dit également au chapitre 20, verset 35 :

"Ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part à l'autre monde et à la résurrection d'entre les morts (d'entre les mortels) ne prennent ni femme ni mari, aussi bien ne peuvent-ils non plus mourir, car ils sont pareils aux Anges."
Telle est la condition de ceux qui possèdent le corps de l'âme. Un véhicule qu'il nous faut nécessairement construire si nous voulons survivre dans la future sixième Epoque, lorsque la Terre actuelle, avec son oxygène, aura disparu.

Le corps de l'âme se construit par une vie pure et par le service aimant et désintéressé.

 

 


 

 

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